Les nouveaux parcours d’association des professions ordinales – experts-comptables, commissaires aux comptes, notaires ou avocats, notamment – nous confrontent à des objectifs contradictoires.
Il faut proposer l’association plus vite, afin de fidéliser les talents. Mais les jeunes associés ne disposent que d’une capacité d’endettement limitée, alors que les valorisations des sociétés ne cessent d’augmenter. Et que, bien sûr, il faut préserver le circuit de liquidité des associés sortants.
Pour gérer ces équations paradoxales, nous devons recourir à des instruments juridiques et financiers plus sophistiqués que la seule holding de rachat : statut d’associé « quasi non equity », dividendes prioritaires, actions de préférence positive, MANCO, actions gratuites, actions de préférence négative, …
Pour illustrer les avantages, inconvénients et limites de ces instruments, nous allons développer des études de cas poursuivant trois objectifs :
1\ Associer tôt de jeunes talents via le statut d’associé « quasi non equity ».
2\ Déconnecter partiellement la rémunération de performance de la détention du capital, afin d’éviter les rentes de situation excessives.
3\ Dépatrimonialiser totalement ou partiellement l’accès au capital, alors que la valeur patrimoniale de la société reste importante et en croissance.